La journaliste de France inter indique dans TV Magazine qu’elle ne sait pas si elle va rempiler à la matinale l’année prochaine. « J’ai envie d’être dans un registre plus léger » confie-t-elle. De son côté, Laurent Ruquier laisse tomber la case du samedi soir de France 2. Le hasard fait bien les choses… et Salamé pourrait bien reprendre le flambeau du prestigieux magazine de la deuxième chaîne.
Il y a des points communs entre la radio du Liban, pays d’origine de Léa Salamé, et France Inter. La radio libanaise se veut neutre, ménageant les chiites et les sunnites, ainsi que les chrétiens maronites. Et comme elle a besoin de passer ses colères, elle tape comme une malade sur un seul ennemi, Israël.
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France Inter se dit également neutre. Mais comme elle a le cœur bouillant, elle s’acharne sur sa cible désirée : la droite.
« Responsabilité maximale »
Léa Salamé, qui officie tous les matins sur cette radio du service public ne déroge pas à cette règle. Elle s’est confiée au supplément télé du Figaro sur les grandeurs et les servitudes de sa profession. Au sujet de la guerre en Ukraine, elle déclare : « Mon état d’âme passe après mon devoir de neutralité. Dans une telle crise, la citoyenne s’efface devant la journaliste ». Un peu plus loin, elle avance « lorsque je pose mes questions, j’essaie au maximum d’être neutre ».
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Et à l’appui de cette belle sentence elle a ajouté « France Télévisions et Radio France ne sont pas à gauche ». Ce qui nous autorise à supposer que Léa Salamé l’est peut-être.
Plus envie de mettre le réveil-matin
Faire taire ses « états d’âme » représente à coup sûr un exploit surhumain. Une douloureuse tempête sous un crane pour demeurer une journaliste « neutre ». Ainsi Léa Salamé se sacrifie sur l’autel de l’objectivité ! Quand elle reçoit Eric Zemmour, ses « états d’âme » de citoyenne font qu’elle a juste envie de l’étrangler. Courageusement elle se retient et se contente de le réprimander. Ça doit lui en coûter !
Dans le même entretien, elle a assuré qu’elle était en « fin de cycle » (au sujet de la matinale de France Inter), et qu’elle souhaitait « lâcher des choses » pour s’occuper de sa famille. Nous sommes heureux pour ses enfants. En tant qu’auditeurs aussi…