Pour notre chroniqueur, le wokisme est source de satisfactions journalières. Au moment où l’on croit qu’il ne peut pas se dépasser dans l’absurdité, l’inculture et, en un mot, le fascisme, il pulvérise sans cesse ses limites. Dernier avatar en date, la « culture du viol » transmise par le cinéma. Et les autres arts alors, ils comptent pour des prunes ?
Qui connaît Iris Brey ? Elle est, dit Le Monde1 (qui n’en finit plus de glisser sur la pente vaselinée du Grand N’importe Quoi) « autrice, critique et réalisatrice » : quand on porte ainsi plusieurs casquettes, c’est qu’on n’en mérite pas une. En fait de réalisatrice, cette aimable personne est une journaliste spécialisée dans la représentation du sexe au cinéma : elle sera d’ici peu maître de conférence dans une fac marginale, où elle occupera une chaire que d’autres auraient mieux méritée. En tout cas, elle est experte en glissements progressifs de l’insinuation. Après avoir évoqué Harvey Weinstein, puis Ronan Farrow (l’homme qui aime tellement sa mère qu’il prête à son ex-beau-père, Woody Allen, des comportements sur lesquels le FBI a enquêté par deux fois en vain), et enfin « l’ogre » Depardieu, qui incarnait, paraît-il, « une figure paternelle aimée »
