Souiller l’histoire, souiller la mémoire, souiller le paysage – qu’importe, puisque tel est le diktat de l’écologie radicale ? Les éoliennes ne servent presque à rien, sauf à flatter l’idéologie verte en implantant de plus en plus de ces immenses dagues dans le corps de la France.
Si les éoliennes avaient existé dans le monde soviétique, elles auraient nourri l’inspiration des chantres réaliste-socialistes au même titre que les grues, les camions et les hauts fourneaux – symboles du triomphe des plans quinquennaux.
C’est à cela qu’on pense immanquablement en regardant la mer depuis la plage de débarquement d’Arromanches et en imaginant les soixante moulins à vent qui s’élèveront bientôt non loin de là, au large de Courseulles. Les centaines de milliers de visiteurs qui viennent chaque année se recueillir en ce lieu de mémoire les admireront par-dessus les pontons – monuments historiques – qui ont servi, en juin 1944, à former le port artificiel où les navires de guerre
