A la fin de son fort intéressant article « Pourquoi les velib, fétiches des bobos, sont vandalisés » paru dans Le Monde, Bertrand Le Gendre donne cette petite info savoureuse : l’usine de Toszeg, en Hongrie, où Decaux fait fabriquer les Vélib, paie ses ouvriers à peine 2 euros de l’heure, soit 352 euros par mois. Même pour un Magyar, c’est une misère, le salaire mensuel moyen du pays étant de 743 euros. Si l’on ajoute à ce constat détestable que Jean-Claude Decaux assure l’exploitation des Vélib en échange de la concession de panneaux publicitaires assez généralement hideux et que les Vélib créent des bouchons dans les couloirs de bus et donc des émissions supplémentaires de gaz mortifères… Nous sommes impatients de voir Europe Ecologie et toute la gauche morale tirer les conclusions qui s’imposent : poser ses fesses sur un Vélib est éthiquement indéfendable. Boycott total et immédiat !
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