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Le sauvageon de Belfort


Jean, chevalier de Belfort, s’assura une réputation d’escrimeur hors pair dans toutes les cours européennes. Las, le roi de France le fit nommer sénateur à vie. Quinze ans durant, il tenta de réformer l’institution – prenant chaque année trois kilos supplémentaires – jusqu’au moment fatidique où il déclara devant Fontenelle : « Un sénateur, ça ferme sa hure ou ça démissionne. » Ce qu’il fit sur-le-champ.

Anonyme belfortain du XVIIIe siècle, Le Sauvageon de Belfort, vers 1780. Conservé dans le vestibule « Oui, oui, on est encore à gauche, la preuve y a le tableau de l’autre qu’est encore accroché au mur » du 10 rue de Solférino (Paris).



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Raúl Cazals est un critique d'art d'origine cubaine. Très critique avec l'art en général, il prépare une "Historia del Arte en diez lecciones". Il vit en exil à Madrid depuis 1979, où il supporte tant qu'il peut les surfaces.

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