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Le salut par la poésie

Et si la poésie était la dernière langue vivante aujourd’hui?


Le salut par la poésie
Corneille de Lyon, portrait présumé de Clément Marot (1536) Wikimedia Commons

Hier, me reviennent à la mémoire, dans un train, allez savoir pourquoi, ces quelques vers:

« Dedans Paris, Ville jolie,
Un jour passant mélancolie
Je pris alliance nouvelle
A la plus gaie damoiselle
Qui soit d’ici en Italie. »

C’est un très vieux poème, plus de cinq cent ans. Je me sens incroyablement heureux en m’en souvenant. Sans doute parce que je viens, juste avant, de faire un tour sur le réseau et deux ou trois sites infos. J’ai l’impression que c’est ma mémoire qui a cherché un antidote puissant parce qu’on est quand même sérieusement envahi par une langue du ressentiment, de l’hystérie, du pathos; une langue de réseaux sociaux qui contamine les relations humaines, même virtuelles,


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