Jean-Luc Mélenchon n’a pas appelé au calme pendant les émeutes. Au micro de LCI, il délire et s’enfonce: « Les riches, les puissants, se sont ensauvagés ». Mais personne n’est dupe, et tous les citoyens ont bien fait le lien entre émeutes et immigration mal assimilée. Un billet d’Aurélien Marq.
Prenant prétexte de la mort d’un adolescent, les enclaves barbares organisent des razzias et envoient des adolescents en première ligne, sachant pouvoir compter sur la justice des mineurs pour s’en tirer à bon compte. Et une bonne partie de la gauche, enivrée de ses rêves de Grand Soir, ne prend même plus la peine de dissimuler sa jubilation, encourage l’explosion, et multiplie les invocations des théories sociologiques les plus alambiquées pour ne surtout pas voir l’évidence simple : nous assistons au pillage méthodique de la France par des bandes étrangères – qui se revendiquent étrangères à la France, que des pays étrangers revendiquent comme leurs (le communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien est significatif), et dont les mœurs et les univers symboliques sont radicalement étrangers à la France et même à l’Europe. Seule référence, chez certains, à une nationalité réduite à sa dimension administrative : réclamer toujours plus d’aides sociales, de subventions clientélistes, de milliards pour la politique de la ville. En somme, profiter de cette démonstration de force pour exiger que la France verse aux barbares un tribut de plus en plus lourd dans l’espoir qu’ils attendent encore un peu avant d’achever de la mettre à sac.
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Mais l’extrême-gauche les invite à s’enfoncer toujours plus profondément dans le territoire français lors de leurs razzias, de manière à profiter des pillages pour terroriser et paralyser le bourgeois, et brûler tous les symboles de la France, perçue et présentée sur son propre sol comme une puissance coloniale. Si les barbares sont le sabre – et les Antifas y voient des renforts tombés du ciel – les ténors de LFI, d’EELV et consorts espèrent devenir le goupillon, clergé fanatique canalisant les appétits des pillards et s’appuyant sur leur violence pour parvenir au pouvoir. Entreprise vouée à l’échec. Les barbares qui embrasent la France ces derniers jours n’ont pas besoin des gauchistes pour structurer leur contre-société et justifier leurs razzias : ils disposent déjà d’un livre saint dont une sourate s’intitule « le butin » : tout un programme…