Depuis la révolte des gilets jaunes, Emmanuel Macron a perdu la baraka. De dissolution calamiteuse en propos inadéquats ou surprenants, le président français continue de rallier les mécontents contre lui.
Rien de pire que d’inspirer de la pitié. Un sentiment détestable, surtout à l’égard d’un président de la République ayant une haute opinion de lui-même et persuadé de n’avoir jamais commis la moindre erreur politique. Pourtant je confirme la première branche de l’alternative de mon titre. De même que je maintiens la seconde, qui probablement va convaincre une majorité des lecteurs de ce billet.
Pas de chance
Le citoyen français peut accepter de laisser aller entre pitié et colère sa perception des actions d’Emmanuel Macron. Parfois il tentera de lui rendre justice mais, plus souvent, il sera dans l’incompréhension de ce président qui paraît demeurer étranger à l’impression qu’il donne, détaché de ce qui pourrait ressembler à une préoccupation démocratique. Cette sorte de superbe qu’il manifeste en toute occasion peut égarer, car elle masque le fait que sa présidence, lors du premier mandat et
