Les bonnes audiences de CNews et de « L’Heure des pros » attisent la haine des prêchi-prêcheurs médiatiques, toujours sidérés que les opinions qu’ils jugent inconvenantes aient le droit de s’exprimer. Dénonçant rituellement la « bollorisation des esprits », ils ne comprennent pas que, pour beaucoup de Français, Praud est devenu un ami de la famille.
Le Mal a deux visages et, ça tombe bien, ils travaillent dans la même crèmerie. Non contente d’employer Zemmour et Pascal Praud, « CNews est la chaîne de Marine Le Pen », a décrété l’aimable Éric Dupond-Moretti, plus à l’aise dans la vacherie de couloirs que sur les marchés. Autant dire que la chaîne d’info de la maison Canal est le responsable tout trouvé de futurs succès ou turpitudes populistes – si le RN avait conquis une ou plusieurs régions, on en aurait soupé, du « c’est la faute à CNews ». Ce sera pour la prochaine fois.
À ne pas manquer, notre numéro en kiosque: Causeur: Qui veut la peau de Pascal Praud?
Cela fait un moment que la chaîne donne des boutons aux grandes consciences progressistes. Deux événements ont décuplé leur fureur. Tout d’abord, en mai, CNews a pour la première fois dépassé BFM. Pour nombre de journalistes, qui se piquent de neutralité mais sont les fidèles propagateurs de l’idéologie (encore) dominante, ce succès est considéré comme un crime de lèse-majesté.
Une nouvelle occasion de dénoncer la bollorisation des esprits se présente avec le rachat d’Europe 1 par le propriétaire de Canal +. Libé publie une « une » insultante et tonitruante sur « le spectre de la bande
