Le racisme anti-blanc, ça suffit !
Je suis Martin Luther King : « Je rêve que mes quatre petits enfants vivent un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère ».
Les élections législatives se sont soldées par un mariage malheureux entre les carpettes de tout poil et le NFP issu d’une improbable hybridation. Depuis cette union malheureuse contractée dans un réflexe pavlovien pour faire barrage à « l’esssstrême-droite », la France divisée comme jamais danse au-dessus du volcan : d’un hymen contre-nature est née l’insoluble tripartition politique du pays entre macronistes, tenants du NFP et partisans du RN. S’il va de soi que les représentants de ces forces politiques briguant le pouvoir se font les coups les plus tordus, c’est toutefois aux sectateurs de LFI, déchirés, que revient la palme du sordide. Sans foi ni loi, mantes religieuses, ils se dévorent entre eux voire s’auto-attaquent, en bons scorpions. Il s’agit pour dominer et régner de tirer la couverture à soi, au besoin en l’arrachant avec les dents. Aussi on a vu certains affidés séditieux de la joyeuse bande en accuser d’autres de perpétuer le « privilège blanc » pour entretenir un « racisme d’Etat » au détriment des minorités. Les langues bifides s’agitent ; assurément, les serpents sifflent sur nos têtes. Ainsi, Rokhaya Diallo, papesse de l’indigénisme et soutien des suppôts du sieur Mélenchon a souligné la blanchitude des députés du Nouveau Front populaire et Mediapart n’a pas manqué de contribuer utilement au débat. Dans cette séquence, le pathétique, le comique et le tragique fusionnent.
Rokhaya Diallo éteint la lumière
Lundi 8 juillet, donc, sur BFM TV, Rokhaya Diallo, papesse woke et thuriféraire d’un féminisme aussi sélectif que le tri (le féminisme wokisant dont la devise est : « Dis-moi qui te viole et je te dirai si je te défends »), antiraciste patentée – sauf quand il est question des Blancs – a interpellé Manuel Bompard sur la composition ethnique du groupe des députés élus sous la bannière NFP. Elle s’est déclarée « éblouie » par la « photo de famille » desdits élus posant sur les marches du Palais Bourbon et a précisé : « On ne peut pas dire que les personnes des quartiers populaires soient visibles et pourtant c’est elles qui se mobilisent pour LFI ou pour le NFP. » L’avocat Charles Consigny, présent sur le plateau et recouvrant opportunément un semblant de courage mâtiné d’une louable indignation a dénoncé des propos susceptibles de tomber sous le coup de la justice. Pourtant, loin d’être intimidée par la révolte inattendue de l’avocat, la militante antiraciste l’a raillé. Dans une allusion limpide à la notion woke de « white tears », Rokhaya Diallo a pointé chez Charles Consigny une réaction larmoyante, indue, voire hystérique à des assertions incontestables: « Il est choqué parce que je dis qu’en politique française, les personnes non blanches ne sont pas représentées ! J’ai l’impression que j’ai fait pleurer Charles Consigny ». Mediapart, comme pour faire chorus, a alors publié un graphique déconcertant qui révélait combien chaque parti siégeant à l’Assemblée nationale comptait de « députés issus de la diversité » et de « députés ultramarins racisés ». Voilà l’idée de communauté nationale pulvérisée ; concassées les sacro-saintes « valeurs de la République » dont on n’a de cesse de nous rebattre les oreilles.
Dévoiement
Il s’agit ici, bien sûr, comme ça se pratique aux États-Unis, d’accréditer auprès des décérébrés (en poussant le bouchon très loin et mémère dans les orties) l’idée qu’ils ne seraient représentés justement que par ceux qui appartiennent à leur groupe religieux, ethnique ou sexuel. Mobilisons-nous pour comptabiliser les « minorités » dans chaque assemblée, corps de métier ou représentation ! Que pareille démarche aille à l’encontre d’un idéal républicain français qui valorise l’individu non pas pour ce qu’il est mais pour ce qu’il fait ; on s’en tape ! Cette nouvelle guignolade aussi sinistre que comique aurait dû m’arracher un sourire et me toucher une paupière sans faire bouger l’autre, mon dessein n’étant plus, depuis belle lurette, « de rompre en visière à tout le genre humain. ». Il s’avère pourtant que cette injonction réitérée à la discrimination – dont on se demande bien en quoi elle est positive – représente une vraie menace pour la paix civile française tant elle nourrit chez une partie de la population une défiance croissante vis-à-vis de l’école, de la police, de la justice comme de la représentation nationale. Aussi, je m’indigne contre cette gauche dévoyée qui sera responsable si on la laisse faire – le drame de Crépol l’atteste – d’une poussée de violence dévastatrice chez ceux qui contestent le mode de vie français. Cette gauche infâme qui se contente de séduire des électeurs « issus de la diversité » et des « minorités » sans vouloir ni émanciper ni agréger précipite en effet le face-à-face entre factions prédit par feu Gérard Collomb. Si nous ne nous ne sonnons pas rapidement la fin de partie, au Pays des Lumières redevenu celui du silex, il sera bientôt dangereux d’être mâle de plus de cinquante ans, Blanc, Chrétien ou Juif. Le racisme anti-blanc, ça suffit !
Pour mémoire, dans BIG OTHER, sa préface à l’édition 2011 du Camp des Saints, Jean Raspail écrivait : « (…) s’agite une redoutable phalange issue du camp de notre nation, et néanmoins tout entière engagée au service volontaire de l’Autre : BIG OTHER… Le premier soin de Big Other a été de tordre le cou au « Français de souche », pour déblayer définitivement le terrain. Ce que je ne parviens pas à admettre, et qui me plonge dans un abîme de perplexité furieuse et désolée, c’est pourquoi tant de Français (…) concourent aveuglément, méthodiquement, voire cyniquement, à l’immolation d’un certaine France -évitons le qualificatif d’éternelle qui les révulse – sur l’autel de l’humanisme exacerbé. »
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