Chaque mois, le vice-président de l’Institut des libertés décode l’actualité économique. Et le compte n’y est pas
La Banque centrale européenne vient de publier ses résultats pour l’année 2024. Plombée par l’effet de ses propres hausses de taux, l’institution présidée par Christine Lagarde accuse une perte de 8 milliards d’euros. Les banques centrales de la zone euro ne percevront donc aucun dividende. Au même moment, la Banque nationale suisse (BNS) clôture quant à elle son exercice 2024 avec un bénéfice de 80 milliards de francs suisses (83 milliards d’euros). Il faut dire qu’elle sait gérer ses actifs. Elle a ainsi réalisé un profit de 67 milliards de francs suisses sur les devises étrangères, et de 21 milliards sur l’or. Grâce à ses excellents choix, elle versera à la Confédération helvétique et aux cantons la somme de 3 milliards de francs suisses.
En plus de leur retraite obligatoire par répartition, les fonctionnaires français peuvent profiter, s’ils le souhaitent, d’un régime complémentaire par capitalisation, la Préfon, qui assure à des centaines de milliers de bénéficiaires une pension moyenne de 438 euros par an. Pourquoi les salariés du privé n’ont-ils pas accès au même avantage ? Ce serait une excellente question à mettre à l’ordre du jour du « conclave » organisé par François Bayrou. Rappelons aux participants
