Chaque mois, le vice-président de l’Institut des libertés décode l’actualité économique. Et le compte n’y est pas.
L’euro n’a pas du tout été une réussite pour la France, malgré tout ce que Jean-Claude Trichet, l’ex-président de la Banque centrale européenne (2003-2011) nous a raconté à longueur d’interviews. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le cas de la Suède. En 1993, ce pays a refusé par référendum d’adopter la monnaie unique européenne. Bien lui a pris. Avant cette date, les productions industrielles française et suédoise suivaient une courbe parallèle. Depuis, notre pays a connu une vague ininterrompue de délocalisations, tandis que la Suède est restée une nation manufacturière et a diminué de 50 % son endettement public, avec des comptes courants excédentaires et un budget en équilibre.
La verrerie d’Arc a englouti 250 millions d’euros d’argent public depuis dix ans. En décembre 2014, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, annonçait un accord pour sauver 90 % des 10 520 emplois de l’entreprise. Tout le monde savait qu’il était
