Benjamin Barthe, correspondant au Proche-Orient et rédacteur en chef adjoint pour l’étranger au Monde, est également un militant acharné de la cause palestinienne. Son épouse, Muzna Shihabi, défend ouvertement le nationalisme palestinien le plus extrême, quitte à flirter avec l’antisémitisme et l’apologie du terrorisme. Un couple en parfaite harmonie idéologique.
Le Monde, comme tant d’autres médias français de gauche, a presque toujours été résolument propalestinien. Les sionistes, dont l’auteur de ces lignes, l’ont intégré dans leur logiciel depuis fort longtemps. De propalestinien, Le Monde, qui se veut un journal objectif, a cependant versé ces dernières années dans le palestinisme et l’anti-israélisme radical. C’est ainsi que s’y relaient des envoyés spéciaux en Israël tous plus hostiles à l’État hébreu les uns que les autres. Ainsi, la journaliste Clothilde Mraffko, profondément anti-israélienne et transfuge de la revue Middle East Eye, financée par des capitaux arabes, se plaît désormais à utiliser à tour de bras dans Le Monde l’expression « suprémacistes juifs » pour qualifier les plus droitiers des hommes politiques israéliens (par exemple dans les articles du 28 avril 2021[1], du 28 mai 2022[2] ou encore du 4 janvier 2023[3]), sans jamais user d’un terme équivalent pour les plus nationalistes des Palestiniens. Ces derniers ne brillent pourtant pas toujours par leur modération, pour user d’un euphémisme. Dans un autre article consacré à la démolition d’habitations érigées illégalement par des Bédouins israéliens[4], Clothilde Mraffko feint de confondre ces Bédouins israéliens avec des Palestiniens : « Mercredi 7 juillet, l’État hébreu a détruit pour la septième fois les structures d’une communauté bédouine où vivaient quarante-deux Palestiniens, dont vingt-quatre enfants, dans le nord de la Cisjordanie. » Ces deux populations sont pourtant absolument distinctes mais la journaliste espérait sans doute ainsi faire bénéficier les Bédouins d’Israël du capital de sympathie et de victimisation dont jouissent déjà les Palestiniens auprès de ses lecteurs.
L’éditorial publié le 30 décembre 2022, au lendemain des dernières élections israéliennes, intitulé avec un rare sens de la nuance « Israël, une démocratie devenue illusoire », est un modèle de parti-pris radicalement anti-israélien. Si on peut y trouver l’ensemble des poncifs antisionistes (des « suprématistes juifs », encore eux, à la « colonisation » en passant par « l’apartheid » et « la volonté de domination des territoires palestiniens »), nulle trace du moindre commencement du début d’une critique du côté palestinien. Inutile d’y chercher une référence au Hamas,

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