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Le Japonais c’est pas chinois


Le tutoiement que pratique Karl Zéro dans ses interviews présente un indiscutable avantage : il permet d’aller directement à l’essentiel et d’élever le débat. C’est ainsi qu’André Santini – régulier prix de l’humour politique et accessoirement secrétaire d’Etat à la fonction publique – se confiait hier soir à l’interviewer vedette de BFM : « Tu sais que j’ai appris le japonais. Eh bien, l’idéogramme chinois qui signifie crise veut dire danger et moment décisif[1. André Santini aurait ouvert un dictionnaire français qu’il se serait évité un aller-retour au Japon en passant par la Chine. En français, même dans celui pratiqué à Issy-les-Moulineaux, une crise est synonyme de « danger » comme de « moment décisif ».]. » Une chance qu’André Santini n’ait pas appris le tricot, il nous aurait fait des crêpes.



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