Elle est nippone et elle a 25 ans. Elle s’appelle Emiri Miyasaka. Son rêve : devenir miss Univers. Rien de plus normal pour cette beauté de l’Empire du Soleil Levant, si ce n’était la polémique que la jeune fille soulève au Japon depuis plus d’une semaine. A-t-elle posé nue dans la version tokyoïte de Playboy ? Non. Est-elle un sumo qu’une cure d’amaigrissement et quelques retouches chirurgicales auraient transformé en Asiatique affriolante ? Vous n’y êtes pas du tout. La gourgandine a eu l’indécence de porter, pour le défilé, un kimono un peu très court, qui laissait entrevoir son slip et ses porte-jarretelles roses. Emiri est priée d’aller se faire rallonger ce kimono dessiné par une Française, Inès Ligron, qui entraine les candidates nippones au titre de miss Univers depuis dix ans. Haïku, d’accord. Raduku, pas encore.
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