Des candidats se sont désistés dans 215 circonscriptions pour faire barrage au RN, rendant le souhait de Mélenchon de voir le programme du Nouveau Front populaire appliqué gaguesque, rappelle le politologue Renaud-Philippe Garner. Pendant que le « front républicain » permet au RN de se victimiser, et de dénoncer un système qui se liguerait contre lui de manière injuste, les caisses du parti de la droite populiste se remplissent.
Le soir du 7 juillet, face aux résultats du second tour des élections législatives, nous apprenions que le « front républicain » avait très bien fonctionné. Rappelons que ce pacte électoral a pour but de battre un ennemi désigné, en l’occurrence un ennemi de la République. Lorsqu’un parti dit non républicain risque de l’emporter, tous les partis républicains doivent se désister afin de soutenir le candidat républicain le mieux placé pour l’emporter. Le cas d’école est l’élection présidentielle de 2002. Nombre d’électeurs se pincèrent le nez et votèrent pour Chirac afin de « faire barrage » à Jean-Marie Le Pen.
Êtes-vous vraiment certains que le RN ait perdu, et que Mélenchon ait gagné ?
Plus de deux décennies plus tard, nous découvrons que
