C’est la dernière mode qui déferle sur la Côte d’Azur. Presque tous les maires du littoral des Alpes-Maritimes ont fait voter ces jours-ci par leurs conseils municipaux des délibérations visant à autoriser l’ouverture dominicale des commerces. Il en va ainsi à Saint-Laurent-du-Var, une commune limitrophe de Nice, qui abrite Cap 300, le principal centre commercial du département. L’argument du maire UMP, relayé par Nice Matin est imparable et lumineux comme un mantra sarkozyste: « Il faut mettre la France au travail! »
Hélas, hélas, le parti des feignasses ne l’entend pas de cette oreille. Lui aussi interrogé par Nice Matin, le porte-parole des opposants à cette mesure, Luc Lévy, répond vertement à l’édile weekendophobe: « Les maires se fourvoient. (…) L’ouverture dominicale correspond au mode de consommation américain mais pas français ». Vous allez me dire qu’il est bien normal que les syndicalistes fassent du syndicalisme et qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil, fut-il niçois. Sauf que Luc Lévy ne milite ni à la CGT, ni à la CFTC, ni à FO, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ne sait pas de quoi il parle: il est président de l’association des commerçants de Cap 3000…
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