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Le coup de pompe de Chavez


Depuis que son cancer s’est déclenché, prouvant à ses détracteurs qu’il était un homme, rien qu’un homme et pas un extra-terrestre envoyé par une planète communiste pour coloniser le monde libre, le président Hugo Chavez se fait soigner à Cuba afin de revenir en forme pour les élections présidentielles de 2012 auxquelles ce dictateur sans cesse réélu par son peuple va sans doute se présenter si son état de santé le lui permet.

Il a bien pensé à se faire soigner aux Etats-Unis mais il s’est dit que dans un pays où les médecins contribuaient aux exécutions capitales par injection létale, ce n’était pas forcément une bonne idée, surtout quand on est socialiste. Alors finalement, il a choisi l’île de son ami Fidel.

Depuis quelques années l’échange pétrole contre médecins fait merveille entre les deux pays. En effet, les efforts de Cuba en matière de santé sont tout à fait irresponsables pour l’équilibre budgétaire de ce goulag tropical dont tous les observateurs disent depuis plus de cinquante ans qu’il est à bout de souffle, que ça y est, ce coup-ci, c’est fini. On compte 1 médecin pour 166 habitants (contre 1 pour 326 en France) et la mortalité infantile est largement inférieure à celle des USA.

Ca tombe bien, Chavez dans son genre est un grand enfant. Figurez-vous que lui, la hausse du pétrole, il ne la répercute pas à la pompe mais sur les salaires, augmentés de 25% en quelques mois…



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