Où va désormais se nicher l’insécurité ? C’est à ne pas croire. L’adolescent de 14 ans, mort le 22 janvier après avoir déjeuné la veille dans un Quick d’Avignon, est bien décédé des suites de son repas. La magistrate, qui a été chargée de l’affaire après l’ouverture d’une plainte contre X, livre des conclusions qui ne laissent aucune place au doute : » La synthèse des rapports médico-légaux permet de conclure que Benjamin Orset est décédé d’une toxi-infection alimentaire, liée à l’absorption d’un repas pris quelques heures avant sa mort, soit la veille au soir le 21 janvier, au restaurant Quick Cap Sud à Avignon. » Ce qu’il est important de souligner, c’est que ce restaurant rapide, même s’il n’était pas halal (ce qui permet d’écarter la piste de voyous islamistes), est néanmoins récidiviste. Il avait été contrôlé fin 2008, date à laquelle déjà plusieurs anomalies d’hygiène avaient été relevées par la direction des services vétérinaires. Ce n’est pas tolérable. Il faut rechercher aux plus vite les responsables de ce dysfonctionnement administratif et faire tomber des têtes. Les Français attendent désormais dans une colère légitime une proposition de loi pour empêcher que ce genre de choses se reproduise. On compte sur les députés de la Droite Populaire, Eric Ciotti ou Lionel Lucca par exemple, qui comme d’habitude, sans surfer sur l’émotion et la démagogie, sauront proposer un texte qui mettra fin à l’insécurité alimentaire dans les fast-foods récidivistes. C’est toujours rassurant d’être bien gouvernés.
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