Martine a perdu, Ségolène a gagné. Ce pourrait être un paradoxe facile (d’ailleurs, les paradoxes d’autrui sont toujours faciles), mais non. C’est une analyse tout ce qu’il y a de plus fouillée, qu’on peut lire sur l’excellent site Lowblogging rédigé par un mystérieux journaliste people à l’enseigne de « Je fais de la presse poubelle mais je la fais bien ».
Son premier argument est imparable : « Toute première secrétaire qu’elle est désormais, Martine Aubry ne fera pas plus de bruit médiatique dans la presse lue par les vraies gens, celle de ceux qui se lèvent tôt et prennent le RER. »
Le deuxième constat donne le coup de grâce : « Sans déconner, vous nous voyez balancer une photo d’Aubry en maillot de bain sur la plage de Berck ? »
Bref, c’est sans issue pour Martine , qui est définitivement grillée par Ségo pour les unes à venir de Voici, que certains esprits affûtés qualifient de « premier hebdomadaire politique de France ». Cela dit pas de panique, le petit coquin de Lowblogging suggère une issue de secours. Puisse la maire de Lille l’entendre : « Ségolène Royal n’a pas fini d’occuper l’espace… à moins que Martine Aubry ne quitte son second mari, Jean-Louis Brochen, pour se taper Kad Merad. »
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