Le Cercle rouge, de Jean-Pierre Melville ressort en salles. Il met en scène un casting très masculin (Delon, Bourvil, Montand, Volonté) loin des standards de notre époque.
« Le thème du Cercle rouge, c’est la solitude: quatre loups solitaires qui se rejoignent et qui convergent l’un vers l’autre. » Ce résumé du film de Jean-Pierre Melville, on le doit à l’un des « quatre loups » en question, Alain Delon. Les trois autres étant incarnés par Montand, Bourvil et Volonté. Soit trois malfrats et un flic qui convergent en effet vers un même but. Ce que Melville le blagueur indique dès le générique de début par une citation absolument inventée du Bouddha : « Quand les hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents ; au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. » Ce sera donc une tragédie non pas grecque, mais asiatique.
