La crise migratoire que symbolise l’île de Lampedusa met à mal l’unité européenne, notamment en opposant l’Italie de Meloni à l’Allemagne de Scholtz. À la justification humanitaire traditionnelle, les acteurs pro-migration ont ajouté un nouvel argument, selon lequel nos économies auraient besoin de main-d’œuvre. Mais ont-ils raison? Analyse.
Depuis plusieurs années, l’ile de Lampedusa est prise d’assaut par les migrants qui, quotidiennement, débarquent dans l’attente d’un transfert dans l’espace italien puis européen. Symbole de la lassitude qui domine en Europe, au regard de la plus importante crise migratoire du siècle, la petite ile sicilienne est trop souvent utilisée comme terrain d’une bataille politique tous azimuts. Discours après discours, visite après visite, promesses après promesses, Lampedusa se retrouve seule, abandonnée face à un problème pour lequel des solutions existent mais ne sont pas appliquées. À qui profite le crime ?
En l’espace de quelques semaines, l’Italie s’est transformée en champ de bataille politique
