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Le facteur Chaval sonne toujours deux fois

La chronique de Monsieur Nostalgie


Le facteur Chaval sonne toujours deux fois
D.R

Le Cherche Midi publie un recueil de dessins choisis et présentés par Philippe Geluck du plus incendiaire des caricaturistes du XXᵉ siècle.


À intervalles plus ou moins réguliers, Chaval, de son vrai nom Yvan Francis le Louarn (1915-1968) revient hanter l’histoire du dessin d’humour français. Tous les cinq ou dix ans, son trait sans rédemption possible, sec comme un coup de trique, à l’anarchisme non revendicatif, abyssal par sa profondeur, qui ne se veut pas rigolo du tout, agit comme un uppercut. Il met le feu à chaque page. Les lecteurs d’hier et d’aujourd’hui ne peuvent résister à la noirceur de ce bourgeois bien sous tous rapports qui finira par se suicider au gaz. On ne lui reconnaît aucun véritable successeur et cependant, tous les dessinateurs, de Cabu à Sempé, de Bretécher à Reiser, ont puisé dans cette œuvre asphyxiante, la force du désespoir et aussi les raisons de persévérer dans une profession jadis ingrate désormais mortifère. Chaval a semé la zizanie dans la presse écrite, à Match, au Nouvel Observateur, à Sud


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Journaliste et écrivain. À paraître : "Tendre est la province", Éditions Equateurs, 2024

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