Dix ans après sa sortie en grand format, La vie est un choix d’Yves Boisset existe aujourd’hui en poche
Je classe La vie est un choix parmi les meilleurs livres sur le cinéma, au même niveau que les Mémoires d’une fripouille (Puf) de George Sanders et Mes monstres (Éditions de Fallois) de Dino Risi. J’ai un faible aussi pour Cher moi (Stock) de Peter Ustinov et Profession menteur (Le Pré aux Clercs) de François Perier.
Quand cinéma « engagé » voulait dire quelque chose
Il y a dix ans, sa lecture m’avait régalé comme la sarabande des sondages, à sept mois d’une présidentielle. Ce bréviaire d’un cinéma « engagé » quand ce mot avait encore un sens et ne faisait pas rire les démocrates, existe en poche depuis peu.
Le cinéaste né en 1939 à Paris au temps des rutabagas aura mené une vie de combats. Combat pour monter des films dits « politiques », combat pour imposer certains comédiens tricards et combat pour avoir fait entendre une note corrosive dans une époque où la censure était
