Apparemment, il suffit qu’un membre du gouvernement français passe ses vacances dans un pays pour que celui-ci, juste après son séjour, connaisse une révolution. Alliot-Marie en Tunisie, Fillon en Egypte… A défaut de trouver une explication rationnelle à ce phénomène, on pourrait tenter une vérification empirique en envoyant par exemple Eric Besson en vacances en Iran ou Brice Hortefeux en Algérie. Si des soulèvements populaires éclatent juste après leur départ, la France aura de nouveau signé son pacte séculaire avec la liberté du monde.
A ce moment-là, il faudra demander à Nathalie Kosciusko-Morizet, au visage si délicieusement corrégien, si elle pourrait se rendre en Italie. Ce ne serait pas plus mal pour la santé démocratique de l’Europe. Nous tenons à préciser que le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur et Cuba vont très bien, merci pour eux, et qu’il n’est pas utile de faire subir un gros jetlag à Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand, Luc Chatel ou Benoist Apparu pour qu’ils aillent là-bas : ils sont déjà assez à l’ouest comme ça.
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