La Mrs Robinson du lycée : après un chagrin d’amour une conseillère pédagogique d’éducation se convertit en professeur d’anatomie.
La CPE (conseillère pédagogique d’éducation) d’un lycée de Seine-et-Marne comparaissait devant le tribunal de Meaux le 12 octobre pour avoir entretenu des relations sexuelles avec deux élèves de l’établissement. Rappelons qu’au-delà de toute considération morale, l’acte n’est pénalement condamnable que si la victime est mineure. La genèse de cette affaire remonte à juin lorsque la secrétaire de direction du lycée en question dépose un signalement accusant la CPE d’avoir entretenu une liaison avec des lycéens l’année précédente. Quels sont les éléments qui viennent étayer ces accusations ? Un surveillant de l’établissement, ex-compagnon de la CPE, aurait transmis à la secrétaire une vidéo sur laquelle on voyait l’accusée en pleine action avec un élève. À la barre, la CPE a reconnu avoir mal vécu l’arrêt de son histoire d’amour avec ce surveillant, elle s’est donc laissée aller à séduire un élève majeur de terminale. Ce dernier, présent au procès, a témoigné en affirmant qu’il désirait « coucher avec une femme plus âgée ». Après y être parvenu, il n’a pas pu s’empêcher de relater cette expérience à ses amis. L’un d’entre eux a saisi la balle au bond et s’est rapproché de la conseillère, mais cette dernière l’a rabroué en raison de sa minorité. Pourtant, début juillet 2021, avant la publication des résultats du bac, les deux élèves se sont rendus au domicile de la CPE et cette dernière a eu un rapport sexuel avec le deuxième lycéen, le tout filmé par le premier. Au tribunal, elle précisa : « Je n’aurais jamais dû accepter, c’est vrai ! Mais je n’ai jamais usé de ma position de CPE pour cela ». En effet, les deux garçons n’avaient pas l’air sous emprise. Mise à pied par l’Éducation nationale en juin de cette année, la CPE a été relaxée par le tribunal en première instance. N’ayez crainte pour le modèle français, y compris au sein de l’école où les abayas, qamis et hijabs sont de plus en plus présents : une minorité d’irréductibles Gaulois défend le libertinage.
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