Quiconque s’attache à décrire le réel au plus près des faits est étiqueté d’extrême droite, et donc infréquentable, par cette démocrature « bienveillante » qu’est la Macronie. Les parias sont légion. Et tout ce qui n’est pas avalisé par le récit officiel est exclu de « l’arc républicain ».
Faire taire : l’obsession de la Macronie. Claquemurée dans ses croyances progressistes, la caste ne souffre aucune contrariété. À entendre ses membres, les sifflets qui ont couvert le 8 septembre le bref discours d’Emmanuel Macron en ouverture de la Coupe du monde de rugby ne furent qu’un tumulte obscène de supporteurs mal léchés. Après la profanation, Karl Olive, député Renaissance, s’est précipité pour réclamer à l’avenir des « lois d’exception » destinées à éteindre ces injures faites au président. C’est dans cette même perspective d’une aseptisation de la parole que Thierry Breton, commissaire européen, s’est félicité d’avoir imposé sur les réseaux sociaux, depuis le 25 août, un mécanisme européen qui permet d’effacer les « propos haineux » ou qui « appellent à la révolte ». Le gouvernement rêvait depuis longtemps de cette mise au pas de l’internet. Le 24 juillet, sur TF1, Emmanuel Macron appelait encore de ses vœux l’instauration d’un « ordre public numérique ». Or, rien n’est plus dangereux pour la démocratie que cette traque lancée par le système à l’opinion éruptive et à ses gros mots. Quand les supporteurs
