La presse bien-pensante (i.e. de gauche) aurait préféré Justine Triet (Palme d’or à Cannes pour Anatomie d’une chute et qui, on s’en souvient, en a profité pour mordre la main de l’avance sur recettes qui nourrit le cinéma français « d’auteurs ») pour représenter la France aux Oscars — sans l’ombre d’une chance. En préférant La Passion de Dodin Bouffant, la Commission a misé sur un film magnifique de maîtrise, et 100% français dans ce que nous avons de plus noble — l’amour et la gastronomie. C’est du moins l’avis de notre chroniqueur, fin gourmet et amateur de tous les modes de consommation de la chair.
Pierre Gagnaire, conseiller culinaire du film, tient le petit rôle de l’officier de bouche qui invite Dodin et ses amis à un repas comme on en faisait au XIXe siècle — voir ceux qui sont rapportés dans le Dictionnaire de cuisine
