Affaire Le Pen. La banalité ressassée de l’indépendance de la justice est une facilité, déplore notre chroniqueur.
Le jugement rendu à l’encontre de Marine Le Pen et autres, avec en particulier l’exécution provisoire ordonnée pour rendre son inéligibilité de cinq ans immédiatement opératoire, a suscité un vif émoi de la part de beaucoup de politiques – au-delà même des militants du RN – et d’une majorité de citoyens. Qu’on soit ignorant ou non de la chose juridique, le sentiment dominant était qu’on avait d’une certaine manière poursuivi un combat politique par des moyens judiciaires.
Quand on veut…
Il y a eu les menaces scandaleuses à l’égard de la présidente du tribunal correctionnel, qui ne doivent pas faire oublier qu’on a le droit de contester un jugement dès lors qu’on ne porte pas atteinte à l’autorité de la Justice.
Il me semble que la prise de conscience de cette anomalie au moins partielle a entraîné la réaction politique et judiciaire prévoyant la conclusion de l’instance d’appel pour Marine Le Pen à l’été 2026, ce qui lui donnerait encore la faculté d’être candidate en
