Le club de Davos lance un grand projet pour l’après-Covid. En dépit des promesses d’un monde meilleur que celui d’avant la pandémie, The Great Reset annonce l’accomplissement de toutes les tendances néolibérales, technocratiques et antinationales préexistantes. Souverainistes, sur vos gardes !
Ce printemps, l’Occident, d’ordinaire si prompt à célébrer le retour des belles saisons, s’est tu, confiné entre ses murs, reclus dans ses foyers ; et très tôt, d’aucuns ont commencé à conjecturer quant à l’opportunité, voire la nécessité d’un « monde d’après ». Certains ont même vu dans les événements qui se jouaient les signes irréfutables d’un nouveau millénarisme, révélation d’un plan ordonné par une coterie de puissants : le « monde d’après » ne surviendrait qu’après une « Grande Réinitialisation » (Great Reset), un nouveau départ pour l’humanité dont la crise sanitaire serait l’élément déclencheur.
À lire aussi, Jérôme Leroy: Trump et Twitter: quand Ubu est remplacé par Big Brother…
Le prophétisme des « élites mondialisées »
Le concept de « Grande Réinitialisation » a été popularisé en mai, au cours d’une séance virtuelle du Forum économique mondial (plus connu sous le nom de forum de Davos), alors qu’une grande partie du monde était entrée en confinement. Présenté par le prince Charles et par Klaus Schwab, ingénieur et économiste allemand, fondateur du Forum, ce thème suscite rapidement l’intérêt médiatique. Il alimente aussi
