« Celui qui promettra à l’humanité de la délivrer de l’embarrassante sujétion sexuelle, quelque sottise qu’il choisisse de dire, sera considéré comme un héros. » Freud
Il faut, dit-on, de tout pour faire un monde. Ce qui est vrai du monde en général l’est également du monde dit universitaire. Notre époque permet de confirmer que le « grand n’importe quoi » peut faire partie de ce tout. Le « grand n’importe quoi » du monde universitaire pullule dans les sciences sociales et humaines. Prions pour qu’il n’en reste rien. Dans dix ans, cinquante ans, cent ans, espérons que les habitants de notre pays, tombant par hasard sur les thèses des philosophes ou sociologues militants et déconstructivistes, se bidonneront dès les premières pages de ces sommets de la bêtise. Dans les caves de l’université Paris 8, par exemple, ils trouveront des cartons emplis de milliers de pages de « grand n’importe quoi », les thèses issues du Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité, jamais lues par personne, enfouies au plus profond des sous-sols de l’université pour cause de rayonnement idiotactif. Un beau jour, ils apprendront qu’il a existé une « philosophe féministe » nommée Manon Garcia. Le soir, à la veillée, et pour la plus grande joie des petits et des grands, ils liront, morts de rire, les meilleurs passages de ses livres et de ses entretiens donnés à L’Obs (10 oct. 2021), au Monde (12 oct.), à Guillaume Erner sur France Culture (6 oct.) ou à Laure Adler sur France Inter (11 oct. 2021).
Le genre, une philosophie
