L’attentat de samedi à la Grande-Motte, dont le caractère islamiste et antisémite ne fait pas de doute, n’a heureusement pas fait de victime. Certains éditorialistes comme Laurent Joffrin ou Yves Thréard, et certains politiques comme le ministre de l’Intérieur, se risquent aujourd’hui à faire un lien entre l’islamo-gauchisme prêté à l’extrême gauche et les passages à l’acte antisémites.
Devant la gravité des évènements, le ministre de l’Intérieur a ressorti la cravate ! Finies les galéjades un peu démagogiques sur le mode « je ne mets plus de cravate, le petit peuple n’aime pas cette distance entre les élites et lui ». L’heure est grave : le terrorisme islamiste frappe de nouveau en France, et il ne faudrait pas faire une faute de goût.
Grande peur à la Grande-Motte
Samedi 24 août, un homme de nationalité algérienne âgé de 33 ans, en situation régulière sur le territoire national, a incendié deux véhicules dans l’enceinte de la synagogue Beth-Yaacov, à La Grande-Motte (34). Il a également provoqué l’explosion d’une bouteille de gaz, et blessé un policier municipal. L’enquête commence. Des images de vidéosurveillance le montrent quittant les lieux de l’incident, keffieh sur la tête et drapeau palestinien autour de la taille, portant ce qui semble être des bouteilles d’eau minérale dans les mains. Le soir, le suspect a été arrêté à Nîmes (30) dans la cité de Pissevin, gangrénée par le trafic de drogue, après un échange de tirs avec la police. Lors de cette confrontation, il a été blessé au visage et est depuis hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger.
La police n’a pas pu encore l’interroger, mais deux autres personnes de son entourage ont été placées en garde à vue après son interpellation. Alors que la cité balnéaire de l’Hérault est stupéfaite et inquiète, et que la communauté juive nationale est saisie d’effroi, le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, destructions par moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteintes aux personnes.
Mais, ailleurs en France, il faut bien reconnaitre que ce n’est pas franchement l’effroi. Heureusement, il n’y a pas eu de morts, observe-t-on. Ouf ! il n’était pas fiché S et même pas clandestin, se rassure-t-on. Les Français auront-ils à regretter demain de ne pas d’avantage s’émouvoir des périls qui menacent en permanence leurs concitoyens de confession juive et poussent même certains à l’émigration ? On peut le craindre.
Une montée inquiétante de l’antisémitisme
Depuis les tueries de Mohammed Merah, et singulièrement depuis les attaques terroristes du Hamas en Israël le 7 octobre, nos compatriotes juifs voient les violences qui s’abattent sur eux augmenter. L’attentat
