Les résultats de l’élection présidentielle ont démontré que la gauche n’est pas si moribonde que ça. Jérôme Leroy se réjouit des perspectives s’offrant à elle pour les législatives.
La gauche se parle, incroyable, mais la gauche se parle !
Pendant cinq ans, ses composantes ont coexisté dans le meilleur des cas ou, dans les pires, ils se sont bouffé le nez. Mais voilà qu’après ce second tour, La France Insoumise, Europe écologie, le PCF et les Socialistes se réveillent avec une gueule de bois moins forte que prévue. C’est que la situation, à l’issue du premier tour, puis du second, a dessiné un paysage inattendu où, comme on ne cesse de nous le répéter, on retrouve trois blocs de forces à peu près équivalentes. La droite centriste et libérale de Macron avec quelques appoints socio-démocrates, la droite nationale et puis la gauche.
Un peu plus compliqué que ce qu’on vous a dit
Depuis une phrase célèbre de Manuel Valls, homme de droite sous étiquette PS pendant des années, on la disait irréconciliable, la gauche. Opposition insurmontable entre les réformistes et les partisans de la rupture, les productivistes et les décroissants ou, vu depuis la droite, entre islamogauchistes et républicains. Cette grille de lecture arrangeait beaucoup de monde. Elle condamnait la gauche à ne plus
