Le principal syndicat enseignant, la FSU, dont on connaît particulièrement la branche du primaire, le SNUIPP, qui syndique 80% des « professeurs des écoles », ou celle du secondaire, le SNES, se félicite d’avoir appelé à voter Macron… et rend le libéralisme responsable de la montée de l’extrême-droite. On lui dit que Macron est un ultra-libéral ?
Cocorico ! « La FSU se félicite que le danger immédiat d’une accession au pouvoir de l’extrême droite à l’occasion de l’élection présidentielle, soit écarté. » [1] Et de rappeler que « la FSU avait appelé à la battre politiquement, le résultat de ce soir est une étape qui va dans ce sens. » Bon. Pourquoi pas ? Je connais un peu Marine Le Pen, je sais qu’elle n’est pas d’extrême-droite (elle est globalement centriste, ni raciste ni homophobe ni antisémite), mais tout le monde peut se tromper. La FSU en sait manifestement plus que moi.
Mais chez les marxistes (ou ceux qui se croient tels, parce que de Marx à Benoît Teste, le secrétaire général de la FSU, il y a un gouffre, on peut être professeur d’Histoire-Géographie et nul en dialectique), la contradiction réside au sein même de l’affirmation. « Le danger continue bien d’être présent et l’extrême droite de se renforcer, élection après élection ». Et de préciser : « Ce sont les politiques
