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Un dernier slow avant de nous dire adieu

La chronique dominicale de Thomas Morales


Un dernier slow avant de nous dire adieu
Unsplash

Monsieur Nostalgie réarme le slow pour sauver la France


Il a disparu dans les années 2000. Sous le coup des communautarismes et des pruderies. Pas assez rentable, trop populaire et « malaisant » comme les concepts dépassés de nation et de souveraineté. Sous la surveillance accrue des corps, une morale autoritaire maquillée en vague libertaire faisait son lit. Elle contrôlerait bientôt tout. Elle nous assignerait à résidence, figeant nos opinions et nos relations extérieures, empêchant toute possibilité de rencontres.

Sophie Marceau dans « La Boum » de Claude Pinoteau, 1980 © SIPA

Recroquevillées sur leurs applis et leurs croyances, les jeunes générations échangent aujourd’hui par contumace, elles sont terrifiées par l’idée de l’échec ou de la contre-performance, elles virtualisent ce moment fatidique où les peaux vont fatalement s’effleurer, où il faudra verbaliser une demande – oraliser ses sentiments disent les psys – et où les outils numériques ne serviront à rien. Les algorithmes ne vous seront d’aucune aide. Face à votre destin et à vos responsabilités, vous allez, pour la première


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Journaliste et écrivain. À paraître : "Tendre est la province", Éditions Equateurs, 2024

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