Catwoman, le Souverain poncif et Nini peau d’chien
Pas de clés de bras, étranglements, KO, monopole des piques et du cœur lors du débat opposant le Petit Prince du CAC 40 à la Brinvilliers de Béthune. Chacun son ventricule. Tournez manège… Les vraies querelles de gigot et d’idéologie, le grand suspens présidentiel de la Ve République, c’était en 1974. VGE l’emporte avec 50,81% des voix. Aragon, Sagan, Truffaut soutenaient Mitterrand. Giscard avait des poids lourds : Gainsbourg, Johnny, Jouhandeau, Pialat. Aujourd’hui, Emmanuel Macron fusionne tout le monde (Nicolas Hollande, Tony Parker, Marc Levy, Brigitte Fossey) mais n’emballe personne. Marine Le Pen inquiète la partie supérieure de la cordée. Le Vengeur masqué de la Cannebière attend les législatives. Jean-Luc Raminagrobis, vieux poète, arbitre expert sur tous les cas, reluque l’huitre que se disputent les plaideurs du jour. Molti nemici, molto onore… ?
Pendant près de trois heures, les duellistes courtois ont battu la campagne : la planète souffre, les Ukrainiens héroïques, aussi, sans oublier le ras le bol des ronds-points, l’insécurité, la jeunesse impatiente et déprimée… C’est officiel, le président ripolineur aime le vert. Brigitte s’est achetée des sabots. Emmanuel a un chapeau de paille et adore la salade. Marine Le Pen, petite-fille du peuple, s’intéresse au pouvoir d’achat des dominés. Les électeurs ne sont pas dupes. Depuis 50 ans, En marche, au galop, sur un yacht, un pédalo, en paddle, en Ehpad, le « modèle français »
