Avec La Fabrique des innocents, Gilles Antonowicz poursuit son exploration de la carrière de Maurice Garçon. En exhumant l’affaire Mis et Thiennot, il démonte la thèse de l’erreur judiciaire.
L’historien et avocat honoraire Gilles Antonowicz s’est fait remarquer en 2007 avec une biographie-modèle du genre de Jacques Isorni, l’avocat des communistes sous Vichy, de Pétain à la Libération, de l’OAS plus tard. Biographie casse-gueule où il évitait deux écueils : la complaisance ou le procès. C’est en avocat qu’il abordait aux rives escarpées de la carrière d’Isorni, en archiviste qu’il étayait ses propos et en conteur – sa marque – qu’il prenait la main de son lecteur. Résultat ? Prix du Palais littéraire 2008, réédition dans une version
