Le psy médiatique est accusé de violences sexuelles sous hypnose par des femmes. Dans une réponse à ses accusatrices, l’ancien chroniqueur de Laurent Ruquier semble penser que tout rapport hétérosexuel se caractériserait par l’emprise et que l’intime serait politique.
Après l’affaire Gérard Depardieu, c’est au tour de Gérard Miller, le célèbre psychanalyste de plateaux, d’être accusé par plusieurs femmes de viol ou d’agressions sexuelles1. Celles-ci faisant part de comportements pour le moins inappropriés lors de séances d’hypnose. L’affaire est sortie dans la presse et les réseaux sociaux, toujours friands de ce type de carburant, s’en sont emparés, sur l’air de l’arroseur arrosé.
Arroseur arrosé
En effet, un extrait d’une intervention d’un Gérard Miller survolté s’en prenant à Gérald Darmanin parce que le ministre de l’Intérieur était resté en poste malgré des accusations de viol, a ressurgi. Le passage n’est pas flatteur pour l’intéressé (notre vidéo ci-dessous) tant le psychanalyste surjoue l’indignation et vitupère bruyamment. Cette mise en scène de l’émotion au service de l’accusation d’autrui tempère sans doute le minimum de compassion que l’on devrait éprouver face à la tempête médiatique qu’il subit. Il y a une certaine ironie dans son sort : cet homme, rarement avare de leçons à donner et de jugements péremptoires en tant que chroniqueur télé, se retrouve dans
