La violence à l’intérieur du cercle familial, on le sait, ne cesse de croître ces dernières années en France, et les femmes et les enfants en sont, logiquement, les principales victimes. Et si pour lutter contre ce phénomène il est essentiel de le comprendre, nous pouvons annoncer de bonnes nouvelles venant de la Turquie. Un ancien haut fonctionnaire de la police turque vient de signer dans la revue professionnelle Contemporary Police Journal, un article dont le titre un peu sec ne laisse pas deviner l’immensité du contenu.
Selon Hasan Yağar, ancien chef de police et docteur en criminologie, si le nombre d’homicides de femmes par leurs époux explose en Turquie, ce n’est pas entièrement de la faute des hommes qui les commettent. Admettant volontiers que les femmes sont physiquement inférieures, l’ancien policier avance néanmoins, que le beau sexe n’est pas aussi faible qu’on le croit. Ce sont les femmes, constate-t-il, qui provoquent leurs maris les poussant ainsi à commettre l’irréparable, ce qui, souligne M. Yağar, n’est pas seulement tragique pour les femmes en question mais en même temps compromet sérieusement l’avenir des ces malheureux maris poussés à bout !
Mais, fort heureusement, le criminologue ne se limite pas à l’analyse des causes de ce fléau. Selon l’expert, un espoir existe car selon ses statistiques ces crimes, très fréquents dans les grandes villes et agglomérations urbaines, sont assez rares dans «nos beaux villages et hameaux anatoliens». On s’en doutait un peu, mais c’est maintenant une certitude : toutes les communes de plus de 3500 habitants sont nids de péchés et foyers de vices, rien n’a changé depuis Sodome et Gomorrhe. C’est au village, protégé par une tradition séculaire et une religion généreuse et bienveillante, que la femme turque s’épanouira pleinement et hors de portée des hommes colériques et violents. À condition, bien sûr, de ne pas les provoquer.
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