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La Cour Suprême des États-Unis met fin à la discrimination positive dans les universités: un bon coup porté au wokisme!

La discrimination positive est un racisme bienveillant


La Cour Suprême des États-Unis met fin à la discrimination positive dans les universités: un bon coup porté au wokisme!
MIlitants de "Students for Fair Admissions", opposés à la discrimination positive, devant la Cour suprême américaine, Washington, 29 juin 2023 © Jack Gruber-USA TODAY/Sipa USA/SIPA

C’est un revirement historique pour la société américaine, et une victoire pour le camp des conservateurs. La Cour suprême a rejeté ce jeudi 29 juin les programmes d’admissions des universités basés sur la race. 


C’est donc la fin d’un acquis datant des droits civiques. Et une bonne nouvelle pour les conservateurs, Républicains et autres défenseurs des idées de droite. Les six juges conservateurs sur les neuf que compte la plus haute juridiction américaine, John Roberts, Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barret ont porté un grand coup à l’un des bras armés les plus vicieux du wokisme : l’admission dans les universités sur la base de critères raciaux au détriment du mérite individuel, autrement dit la fameuse discrimination positive. 

« Un avantage accordé à un étudiant dont l’héritage ou la culture l’a motivé à assumer un rôle de leader ou à atteindre un objectif particulier doit être lié à la capacité unique de cet étudiant à contribuer à l’université. En d’autres termes, l’étudiant doit être traité sur la base de ses expériences en tant qu’individu, et non sur la base de sa race » a déclaré le juge Roberts. Les six magistrats ont aussi estimé que la discrimination positive ne respecte pas le 14e amendement de la Constitution garantissant notamment la protection égale. 

Comme un boomerang

Cette politique mise en œuvre par nombre d’universités est le fruit d’une revendication défendue par les acteurs de la lutte pour les droits civiques à partir des années 1960. Personne ne conteste la légitimité du combat pour les droits civiques pour mettre fin à la ségrégation. Mais appliquer le même logiciel de la discrimination positive à notre époque conduit à un effet boomerang avec lequel le racisme revient en force. C’est précisément ce qui a motivé une association d’étudiants asiatiques-américains, Students For Fair Admissions Inc. (Étudiants pour des admissions justes) de porter l’affaire à la haute juridiction en octobre 2022 contre Harvard et l’université de Caroline du Nord. Plus intéressant encore, l’association avait déjà poursuivi Harvard en 2014 pour non-respect du titre IV de la loi sur les droits civiques interdisant la « discrimination fondée sur la race, la couleur ou l’origine nationale dans tout programme ou activité bénéficiant de fonds fédéraux ou d’une autre aide financière fédérale ». Les droits civiques finissent par desservir le citoyen américain. Quelle ironie !

A lire aussi, Jeremy Stubbs : Le Mois des fiertés LGBT: une appropriation cultuelle

Une nouvelle vague conservatrice en marche 

Au-delà de la satisfaction offerte par ce jugement de la Cour Suprême des États-Unis, nous vivons un grand moment conservateur, quatre décennies après l’arrivée de Ronald Reagan à la Maison-Blanche. Guy Sorman, dans son ouvrage paru en 1983, intitulé La révolution conservatrice américaine, écrivait : « La société américaine est en révolte, les jeunes repoussent la contestation, c’est une révolution contre la gauche ». À l’époque, il s’agit d’une contre-révolution face aux mouvements gauchistes et néo-marxistes des années 1960-1970 et une volonté de retrouver l’Amérique et ses mythes fondateurs : la conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or, les grands espaces. Faire le pari d’une redécouverte du passé de l’Amérique pour construire un avenir meilleur. Aujourd’hui, tout porte à croire que le même phénomène arrive ou se prépare. Le récent jugement rendu par la Cour Suprême n’est pas seulement un évènement juridico-politique isolé. La société civile américaine se révolte contre les dérives du wokisme à l’instar de l’association des mères de famille originaire de Floride et fondée en 2021 Moms 4 Liberty, comptant par ailleurs actuellement plus de 70 000 membres. Des hommes forts de la droite américaine comme le président Trump ou le gouverneur DeSantis ont su apporter des réponses politiques fortes pour contrer le gauchisme. Donald Trump, en 2016, souhaitait lui aussi rendre sa grandeur à l’Amérique en s’inspirant directement du mouvement conservateur de Ronald Reagan. 

Le Gouverneur DeSantis combat depuis plusieurs années avec courage la Walt Disney Company et ses délires wokistes et n’a pas hésité à faire adopter des lois anti-woke telle que celle visant à mettre fin à des formations woke sur les lieux de travail. D’autres États tels que le Mississippi, la Louisiane ou le Texas ont adopté des législations similaires. Ajoutons que même les grandes entreprises commencent à prendre leur distance vis-à-vis du wokisme et de ses bras armés. Pour une raison simple, il fait perdre de l’argent. Les films les plus woke produits par Disney n’ont jamais rencontré un franc succès. Reprenant les rennes de Disney en décembre 2022 après la mauvaise gestion de Bob Chapek, Bob Iger affirmait vouloir « prendre du recul avec la guerre culturelle ». Le rachat du réseau social Twitter par Elon Musk en octobre dernier a aussi marqué un tournant dans la relation que peuvent entretenir les multinationales avec le gauchisme. 

Enfin chers amis conservateurs, soyez plus optimistes que jamais ! Pourquoi ? Parce que nos adversaires tremblent ! Le 5 avril, le centre de recherches woke CRT Forward de l’université UCLA de Los Angeles a mis en ligne un rapport d’environ quarante pages recensant toutes les « attaques contre les théories woke » et s’inquiète de la montée en puissance de ces dernières sur tout le territoire américain. La nouvelle révolution conservatrice est en marche ! Continuons le combat !

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