Mélenchon et le lendemain des élections
La dissolution de l’Assemblée nationale devait clarifier la situation politique française. On admettra qu’elle n’y est pas parvenue. Au cours de cette même semaine, c’est la Grande Bretagne qui voit son horizon éclairci après la large victoire d’un social-démocrate, Keir Starmer. C’est l’homme qui a purgé le Parti Travailliste de l’influence néfaste de Jeremy Corbyn, largement accusé d’antisémitisme. Ce dernier avait un défenseur français. Il s’appelait Jean-Luc Mélenchon et il a attribué aux réseaux sionistes la défaite de Corbyn à qui il a reproché de s’être excusé devant des accusations d’antisémitisme qu’il a qualifiées de grossières. Lui, jamais il ne céderait devant les « ukases arrogantes du Crif ». C’était en 2019 et Mélenchon avait révélé son antisémitisme, son obsession du Crif et une de ses règles d’or, ne jamais s’excuser.
Nouvelle France
Je croyais savoir ce dont Jean-Luc Mélenchon était capable, mais je dois avouer que le 7 juillet il m’a estomaqué. Dès l’annonce des premiers résultats, il prend de vitesse toute la classe politique et prononce place de Stalingrad, ce nom a un sens, un discours aussi éloquent que mensonger devant un large échantillon de ses militants, sélectionné au préalable pour représenter la France dans sa diversité.
La gauche avait gagné ; on aurait dit qu’un immense élan populaire avait porté son parti. Il était prêt à prendre les rênes du gouvernement pour répondre à l’attente « unanime » des Français et à réaliser au plus vite le programme du Nouveau Front populaire,
