Accueil Économie La Chevalière de la Garde

La Chevalière de la Garde


La Chevalière de la Garde

Le régent Philippe d’Orléans présenta la Chevalière de la Garde au banquier John Law en septembre 1718. Ce dernier s’éprit des innombrables grâces et de la prodigieuse maîtrise de la langue anglaise de la dame. Elle ne le quitta plus. C’est à elle que l’on doit le célèbre : « Mais non, ça va passer », prononcé le 24 mars 1720 alors que commençait la banqueroute du banquier écossais. La postérité retient également d’elle la formule : « Un petit rhume, c’est de saison », énoncée le 21 mars 1729 au chevet de John Law quelques minutes avant que la pneumonie l’emporte.

Mattheus Verheyden, Portrait de la Chevalière de la Garde, huile sur toile, 1738. Collection particulière, conservée dans un coffre de la banque Lehmann Brothers au titre d’un achat d’œuvre ouvrant droit à déduction fiscale.



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Comment j’ai fini par regretter Guillaume Durand
Article suivant Bonjour tristesse
Raúl Cazals est un critique d'art d'origine cubaine. Très critique avec l'art en général, il prépare une "Historia del Arte en diez lecciones". Il vit en exil à Madrid depuis 1979, où il supporte tant qu'il peut les surfaces.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération