Que deviennent les hommes à l’heure où la révolution des moeurs – la révolution morale – souffle en tempête sur l’Occident ?
Le discrédit dont pâtissent les hommes sous les coups de boutoir de la révolution morale poursuit son inexorable chemin. Où cela conduit, personne ne le sait. Mais la violence gagne partout du terrain. Il y a urgence à réagir. Pas pour défendre la cause des hommes au sens d’un idéal à promouvoir, mais pour éclairer la situation furieusement dégradée qu’ils subissent en Occident. Car quel idéal masculin à défendre ? Si les femmes, contrairement à l’implicite postulat de MeToo, ne sont pas des anges, les hommes ne sont vraiment pas des petits saints. À eux la majorité des violences, justement, et en progression constante. Sans nous attarder sur le cas du malheureux Adrien Quatennens, écrasé sous le poids de la « vérité » assénée par son épouse en instance de divorce (elle le dit violent, donc, pour les louves de sa propre meute, il l’est sans l’ombre d’un doute, accusation fondée ou pas nous n’en savons rien), considérons par exemple les liens établis entre immigration et délinquance. Sauf pour les commentateurs affligés d’une cécité incurable, ces liens ne souffrent aucune contestation. Darmanin, spécialiste des constats prudents, l’a reconnu lui-même devant l’Assemblée nationale,
