À Grenoble, les étudiants de Sciences-po souhaitant manger à la cafétéria n’auraient plus le choix qu’entre viande halal ou plats végétariens…
La semaine dernière, Frédérique Vidal estimait sur France Info avoir réglé le problème de l’islamo-gauchisme à l’université.
Mais cette nouvelle affaire, sortie par l’Incorrect qui a interviewé Yvenn Le Coz, étudiant à Sciences PO et responsable de l’Union nationale inter-universitaire (UNI) Grenoble, lui oppose un démenti cinglant.
L’UNI lance une pétition
La cafétéria est gérée par l’association « Cafet en Kit ». Elle permet aux étudiants de manger pas cher et sur place, au lieu d’aller faire une heure de queue au restau U (Crous). Elle a annoncé sur Instagram qu’elle ne servirait plus que de la viande halal et des plats végétariens. La publication a été supprimée depuis, mais il n’y a eu aucun démenti jusqu’à présent. L’UNI a lancé une pétition: « La viande halal ne doit pas être imposée aux étudiants de Sciences Po ».
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Je rappelle que les professeurs menacés l’an dernier pour avoir refusé de parler d’islamophobie ne reçoivent toujours aucun soutien de la part de l’administration, alors que l’écriture inclusive est la règle en cours, et que les thèses accusant la France, l’Europe et leurs peuples de tous les maux du monde sont abondamment diffusées.
On pourrait se dire que c’est fâcheux, que ce n’est qu’un micro-incident isolé
Sauf que plusieurs points, ça fait une ligne : des dizaines d’incidents isolés dessinent un phénomène.
L’UNI observe que les étudiants musulmans sont ultra-minoritaires et qu’il n’y a jamais de revendication concernant des repas casher ou du poisson le vendredi. La plupart des étudiants s’en fichent ou se taisent de peur d’être accusés d’islamophobie, car selon Le Coz, les associations (reconnues par l’établissement) sont essentiellement contrôlées par des militants extrême-gauchistes, tendance islamiste.
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« Cafét en kit » ne propose pas du porc pour les uns, et du halal pour les autres. Non, à Sciences-Po Grenoble, c’est de la viande halal pour tout le monde !
Rien à voir avec la coexistence harmonieuse des cultures et tout avec un désir d’effacement des mœurs majoritaires. C’est le vivre-ensemble version ôte-toi-de-là-que-je-m’y-mette. Mais n’en parlez pas, vous feriez le jeu de qui vous savez…
Cette chronique a initialement été diffusée sur Sud Radio
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