« Paris est la seule ville du monde où coule un fleuve encadré par deux rangées de livres », dixit Blaise Cendras. Causeur peut y dénicher quelques pépites…
Alphonse Boudard (1925-2000) a traversé une époque fort différente de la nôtre. Un temps où les prisons ne regorgeaient pas de téléphones portables, où les urgences des hôpitaux surchargés n’étaient pas encore les antichambres de la mort. La prison, l’hôpital, Alphonse les a bien connus. Ils sont les décors de ses délectables autobiographies. La magie de son art : acuité de l’observation, vie insufflée aux personnages et richesse lexicale où l’argot joue un rôle important.
Périodiquement, il se penche sur son passé. Il en prélève ou en recrée une savoureuse tranche de vie au gré d’une mémoire qui affectionne
