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Une alchimie bien hermétique

« La Bête » de Bertrand Bonello, en salles aujourd’hui


Une alchimie bien hermétique
Léa SEYDOUX et George MACKAY, "La Bête", Bertrand BONELLO (2024) © Carole Bethuel / Ad Vitam Distribution

Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle (original!), les émotions humaines sont très mal vues. Léa Seydoux et Bertrand Bonello nous ennuient avec leur film SF en VF lourdingue.


Depuis Tiresia (2002), Bertrand Bonello, 56 ans, scénariste, réalisateur, musicien, en outre coproducteur de ses propres films, suit un itinéraire esthétique qui s’évertue à déjouer les attentes, quoique balisé par quelques motifs récurrents : la hantise du temps qui advient (au passé comme au futur), la menace de la catastrophe, la difficulté d’aimer… Son dixième long métrage se porte à bonne distance du court, énigmatique et capiteux roman de Henry James, La Bête dans la jungle, auquel il emprunte son titre, et dont il est censé s’inspirer. La bête du pressentiment tragique s’incarne ici, non pas dans l’Angleterre édouardienne, mais dans le colloque sentimental de Gabrielle (Léa Seydoux) et de Louis (campé par l’excellent acteur britannique George MacKay, rôle de prime abord dévolu à


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