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La Belgique, l’autre pays des islamo-gauchistes

Une partie notable de la population d’origine arabo-musulmane, en particulier la jeunesse, est sous l’influence de l’islam politique


La Belgique, l’autre pays des islamo-gauchistes
Marché du jeudi, dans la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean, juin 2022. © Teun Voeten/sipa

Les conventions migratoires signées avec le Maroc et la Turquie, et l’extrême bienveillance à l’égard des populations musulmanes les plus radicales, alimentent le clientélisme politique de la gauche belge. Couve ainsi une bombe démographique qui pourrait faire de la Belgique le premier État musulman d’Europe.


« On n’est pas là pour évaluer les mérites du gouvernement belge en matière de lutte contre le terrorisme. » Ce rappel, formulé par le président de la Cour d’assises spéciale, au cours du procès des attentats du 13-Novembre à Paris, visait à alléger la tension alors que l’audition de l’enquêteur de la police fédérale belge tournait au procès des autorités belges. Les propos du policier avaient mis en lumière la naïveté sidérante, voire l’aveuglement de son gouvernement face à l’islamisme, y compris dans ses expressions les plus violentes.

C’est désormais bien connu, la Belgique a été la base arrière des attentats de Paris et ceux qui les ont commis sont en majorité belgo-marocains. Mais pire encore, si le commanditaire des attentats, Oussama Atar, a pu mener à bien ses projets meurtriers, c’est en partie grâce à l’incroyable mansuétude des autorités belges. Arrêté en Irak par l’armée américaine pour son appartenance à Al-Qaïda en 2005, condamné à perpétuité en 2007 et emprisonné entre autres à Abu Ghraib, l’homme a bénéficié d’une intervention directe du gouvernement belge demandant sa libération pour motif humanitaire. Renvoyé en Belgique en 2012 sous la promesse d’un contrôle des autorités, le terroriste, dont la dangerosité était pourtant avérée, a été laissé en liberté, sans la moindre surveillance. Le gouvernement belge lui a même fourni un passeport. Il a donc pu très facilement retourner à ses premières amours terroristes et rejoindre Daech en 2013. C’est ainsi que cet émir de l’État islamique a pu tranquillement planifier, en Syrie, les attentats de Paris de 2015 et ceux de Bruxelles de 2016.

Complaisance

Une telle complaisance de la part d’un


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Mars 2023 – Causeur #110

Article extrait du Magazine Causeur




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Ancienne conseillère régionale PS d'Île de France et cofondatrice, avec Fatiha Boudjahlat, du mouvement citoyen Viv(r)e la République, Céline Pina est essayiste et chroniqueuse. Dernier essai: "Ces biens essentiels" (Bouquins, 2021)

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