Dans son nouveau livre, La bague au doigt, Eva Ionesco raconte sa passion destructrice avec Simon Liberati. L’ancienne reine de la nuit, réalisatrice, actrice et écrivain reconstitue le puzzle de sa vie mais continue de brouiller les pistes.
« Je sors du pressing, je n’ai pas mes lunettes, je vous rappelle », me dit Eva Ionesco au téléphone quand je lui propose un rendez-vous pour évoquer son nouveau livre, La bague au doigt. Elle se montre enthousiaste : « On peut se voir demain dans un café, si vous voulez.» La petite fille lâchée en pâture sous l’objectif de sa mère dès l’âge de cinq ans, déguisée en pin-up ou en princesse avant de devenir, dès ses treize ans, l’une des figures
