La sphère politico-médiatique n’a plus que « l’ultra-droite » à la bouche. Pour l’instant, cette dernière n’a pourtant heureusement tué personne. Mais faute de mieux, et parce que l’on craint une fracturation de la société, c’est la seule contre-offensive que l’on a trouvée en macronie aux victoires lexicales du camp d’en face alors qu’une « vérité parallèle » – en désaccord avec le gouvernement – émerge à droite de l’échiquier politique. Récit.
Sur Arte, la sociologue et historienne des médias Isabelle Veyrat-Masson a comparé le drame de Crépol, qu’elle qualifie de « fait divers banal », à Roméo et Juliette. « C’est un bal, dans lequel une famille déteste l’autre famille et va chercher des filles. […] Ça devait être au départ un petit truc sympa, un peu provocateur mais sans plus, et ça devient quelque chose de gravissime. Il y a des combats et bien évidemment on tire l’épée parce qu’on tire toujours l’épée, mais maintenant c’est des couteaux, mais les couteaux existent, là aussi, depuis que les couteaux existent. »
Comparaison n’est pas raison
Cependant, note la vibrionnante sociologue complètement partie en vrille, il y a une différence fondamentale entre ce « fait divers » et le drame shakespearien, et cette différence c’est « une montée en généralisation de par le fait que l’extrême droite va se servir de ce fait divers banal dans un contexte politique ». Cette comparaison débile

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