Cinq ans après le confinement de mars 2020, les études se multiplient qui nous confirment que cette mesure a sauvé de nombreuses vies et que les pays ayant confiné tôt ont mieux limité les conséquences économiques et sociales de la pandémie. Experts dissidents et médias populistes ont bien fait d’être mis au pas par le pouvoir, nous assure-t-on. Dans son billet, notre chroniqueur dénonce au contraire une dérive totalitaire qui s’aggrave. Le pouvoir continue de s’exercer en faisant peur aux citoyens, selon lui.
Le Covid a durablement infecté la démocratie. Il y a cinq ans, Emmanuel Macron dramatisait l’épidémie en répétant six fois : « Nous sommes en guerre ! ». 500.000 morts étaient annoncés en France. Le 17 mars 2020, à midi, il mettait fin à la liberté de circuler en imposant, « quoi qu’il en coûte », un confinement sanitaire approuvé par l’opinion tétanisée. Depuis, la dérive totalitaire du pouvoir n’a cessé de s’aggraver, dans l’hébétude du monde
